Y’a un truc qui m’a marquée, et qui, je trouve, est représentatif du CHENE et des personnes passant plus ou moins longtemps par ce coin d’apaisement : après un relâché, tout de suite les pensées se tournent à nouveau vers les animaux qui ne sont pas encore prêts, les conversations tournent autour de ceux qui restent. Très vite l’inquiétude, et même la culpabilité d’être parti si loin (à la plage pour les goélands parfois !) reprend le dessus. Je pensais qu’en venant ici j’aurais de la chance si je voyais un animal remis en liberté. Et en effet, c’est un moment privilégié, qui n’a pas de mot, et qui précède la joie et la fierté. Mais ma vraie chance c’est d’avoir travailler chaque jour dans une ambiance de colo et de partage, avec des personnes qui placent les priorités dans les tâches quotidiennes, et tout le devoir que ça implique. Pis aussi, j’ai cotoyé un peu plus le mot « service », ce qui ne m’a pas fait de mal ! Bon courage à tous, ce que vous faîtes c’est génial. PS : mention spéciale à la confiture de JF, qui a bien voulu se faire dévorer 😉
