Le Centre de Sauvegarde

Déposer un animal au Centre de Sauvegarde

Pour toute question concernant un animal en détresse, vous pouvez nous contacter (attention, en période estivale toutes nos lignes peuvent être occupées, il ne faut pas hésiter à renouveler votre appel).

🏡 Le centre est ouvert tous les jours, y compris les week-ends et jours fériés.  
🕰️ Horaires : 9h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00. Le dimanche : ouverture à 10h00.

En dehors des horaires d’ouverture, les clapiers vous permettent de déposer un animal en détresse. Les clapiers sont régulièrement contrôlés pour assurer la prise en charge des animaux. Dans les clapiers : déposez l’animal dans un carton. Sur le carton, inscrivez vos coordonnées postales et téléphoniques et toute information utile sur la cause ou les circonstances de découverte (exemple : trouvé près d’une route, choc sur une vitre…)

Les animaux accueillis

Le Centre de Sauvegarde a pour objectifs d’accueillir des animaux sauvages en détresse, d’assurer des soins et de contenir l’animal dans des structures adaptées, en vue de le relâcher dans son milieu naturel. Accueillir, Soigner et Relâcher sont les maîtres mots.

Les animaux accueillis sont divers : du hérisson au phoque, en passant par les pigeons et les chouettes… Quant aux causes d’accueils, elles sont multiples : ramassage jeune, choc avec un véhicule, choc indéterminé, prédation avec un animal domestique, etc.  

Plusieurs protocoles mis en place permettent de limiter le stress, la propagation de maladie et l’imprégnation (un trouble du comportement).

Nombre d'animaux accueillis par ans
0
2023
0
2022
0
2021
0
2020
0
2019
0
2018

Réglementation

Réseau des Centres de soins Faune sauvage

Membre de l’UFCS (Union Française des Centres de Sauvegarde) et du Réseau Centres de Soins Faune sauvage, notre Centre de Sauvegarde a pour mission d’accueillir tout animal sauvage en danger et d’organiser son sauvetage dans les meilleures conditions, en prenant en compte ses besoins physiologiques en vue de le relâcher dans la nature. Notre Centre est l’un des rares centres de France à accueillir toutes les espèces d’animaux, du moineau jusqu’au phoque. Construit en 1996, soit 16 ans après la création de l’association, le bâtiment principal propose toujours un vaste espace pour l’accueil des animaux tandis que les extérieurs ont évolué au cours du temps en s’agrandissant continuellement pour faire face à l’arrivée toujours plus importante des animaux en détresse.

L’arrêté du 11 septembre 1992 (J.O. n° 219 du 20 septembre 1992) définit les règles de fonctionnement des centres de sauvegarde. Un Centre de Sauvegarde est un établissement qui a une autorisation d’ouverture, délivrée par le préfet, qui prend en compte la nature et la qualité des installations, leur destination et leur conformité avec le texte de l’arrêté, les règles d’urbanisme et le règlement sanitaire départemental. Les animaux accueillis sont sous la responsabilité d’un capacitaire, au CHENE, Alain BEAUFILS, titulaire du certificat de capacité est délivré par le préfet et la Direction des Services Vétérinaires (DSV). Nous tenons des registres qui sont à la disposition des agents de contrôle dans ce domaine : l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), la Douane, la DSV, l’Office National des Forêts (ONF) ainsi que la police et la gendarmerie.

La majorité des espèces recueillies dans les centres de sauvegarde sont des espèces protégées par la loi 76-629 du 10 Juillet 1976 (texte fondateur en matière de protection de la nature), ou sont concernées par la Convention de Washington de 1973 qui réglemente le commerce des espèces dans le monde. L’élevage d’un ou plusieurs individus sans les autorisations adéquates est également strictement interdit, dans l’intérêt des espèces.


Au niveau du transport, il est interdit ou très sévèrement réglementé lorsqu’il s’agit d’animaux sauvages. En effet le transport d’animaux sauvages ne peut pas se faire sans autorisation ; il existe toutefois une tolérance pour amener un animal vers un centre de sauvegarde.

NOS LOCAUX

Dans cette pièce, les animaux sont auscultés après leur arrivée. En fonction de la pathologie (traumatisme, maladie, parasitisme, …), les premiers soins sont effectués.
Cet espace est destiné à accueillir les moyens et gros individus qui ne peuvent voler. Du fait de la flexibilité du matériel, il est possible d’y placer d’autres animaux, car la taille des boxes peut être adaptée.
Cette salle est composée de larges plans de travail afin de disposer les nombreux cartons et cages qui accueillent les jeunes passereaux (moineaux, grives, hirondelles, martinets, rouge-gorges, mésanges…).

La quarantaine se compose de 3 pièces du fait de mesures d’hygiène drastiques : un sas où le personnel se change et met une combinaison pour se protéger et protéger l’animal des germes extérieurs ; une cuisine pour la préparation de la nourriture ; 5 boxes modulables pour accueillir de jeunes individus.

Dédiée aux petits mammifères (hérissons, lapins, lièvres, blaireautins, renardeaux, écureuils, faons…), cette salle permet de réunir les jeunes animaux ayant très régulièrement besoin de biberons et de chaleur.
Cette pièce accueille tous les animaux dont la réhabilitation nécessite des soins rapprochés et un suivi au quotidien.
La grande cuisine permet d’effectuer les préparations de la nourriture des animaux accueillis au Centre et de servir d’endroit de lavage grâce aux grands bacs à eaux proposés.
Cette piscine (5m x 7m) accueille les jeunes phoques considérés comme autonomes et qui ne nécessitent aucun soins avant leur prochain relâcher. 
Composées de 12 volières individuelles, elles proposent une surface au sol de 5m x 3m. Ces volières ont des murs fermés, un toit composé d’1/3 tôle et 2/3 filet. Des branches perchoirs ainsi que des gîtes occupent l’espace. Elles accueillent des oiseaux qui se nourrissent seuls, pour qu’ils reprennent des habitudes de vol et se remusclent. Les oiseaux sont observés et nourris tous les jours.
Composées de 10 volières individuelles, elles ont été construites en 2016 via le financement d’ExxonMobil, de la boutique Nature et Découverte de Rouen et de la réserve parlementaire de Mme BLANDIN, sénatrice des Hauts de France. Elles permettent d’accueillir plus d’animaux, le nombre de nos accueils grandissant chaque année.
Ce sont des petites structures, type cage en bois et filet, dont le pan de devant est amovible, permettant ainsi la libération des pensionnaires le moment venu.
Ces 4 volières bassins accueillent les oiseaux d’eau et sont notamment utilisées pour l’élevage des jeunes goélands. Elles peuvent également accueillir des phoques, en cas de saturation de la piscine. Les cloisons sont en filet, le toit est en tôle. La surface au sol de 4m x 8m et est divisée en deux parties : 50% de la surface est en terre batture ; 50% propose un bassin en résine où l’eau est filtré. Si besoin, des cloisons amovibles peuvent être installées afin d’empêcher l’accès à l’eau.
Cette volière toute en longueur est utile pour tester le vol des oiseaux. Elle permet à nos pensionnaires restés longtemps immobilisés, de se rééduquer en travaillant leur musculature. Elle est équipée de perchoirs.
Elle est utilisée essentiellement pour l’élevage des phoques et peut également servir à l’accueil d’oiseaux d’eau. La piscine, de 3m x 10m , comporte des plages indispensables aux soins et diverses manipulations de soins. L’accès à l’eau est en pente douce et des cloisons amovibles peuvent être installées pour contenir les pensionnaires dans un espace à part. Enfin, un vaste espace herbé entoure cette piscine, permettant à certains oiseaux (canards, cygnes) de se déplacer sur un sol souple et de manger l’herbe.
Ces volières ont des parois en filet qui permettent d’accueillir des oiseaux de toutes tailles qui ne nécessitent que peu de soins. Nourris tous les jours, ils seront lâchés peu de temps après.
Ultime structure utilisée pour la réhabilitation, elle permet un relâcher en douceur. Les animaux y sont placés lorsqu’ils sont prêts à regagner la vie sauvage. Ils y séjournent quelques jours, tout accès au dehors fermé, ayant de l’eau et de la nourriture à disposition. Puis, le taquet est ouvert, laissant la possibilité à ses habitants de le quitter, mais également d’y revenir, si ils n’arrivent pas dans les premiers temps à trouver leur nourriture seuls.
Les enclos mammifères accueillent les individus qui ne nécessitent plus de soins quotidiens et qui ont été définis comme viables pour rester dehors. Ils sont de taille variable, le sol peut-être en béton ou en herbe et des aménagements sont installés en fonction des espèces accueillies.

Attention ! Pour la tranquillité des animaux, le Centre de Sauvegarde ne se visite pas car ses pensionnaires sont sauvages. Pour garantir une bonne qualité des soins, nous limitons au maximum les contacts et les manipulations. Le stress fragilise les animaux, et peut entrainer leur décès. De plus, nos pensionnaires sont destinés à être relâchés dans la nature : pour une bonne réhabilitation et pour conserver leurs instincts, ils ne doivent pas être imprégnés (familiarisés à l’être humain). Pour ces raisons et pour que nos missions quotidiennes soient remplies de succès, le Centre interdit son accès au public. Merci de votre compréhension !

DEROULEMENT D'UNE PRISE EN CHARGE

La prise en charge d’un animal au centre de sauvegarde répond à un ensemble de protocoles qui permettent d’encadrer les soins, le suivi des animaux et leur retour dans la nature.

1. L’accueil d’un animal

Les animaux en détresse sont apportés par les particuliers ou d’autres organismes tels que les pompiers ou l’Office Français de la Biodiversité (OFB). L’équipe du centre de sauvegarde n’est pas en mesure de se déplacer. Il est également possible de déposer un animal en détresse en dehors des horaires d’ouverture, dans des clapiers prévus à cet effet.

2. Le diagnostic

Après son accueil, l’animal est apporté en salle de soin afin d’établir son diagnostic. Il peut être rapide (notamment pour les juvéniles qui nécessitent simplement un suivi avant maturité) ou plus complexe. Lorsque les cas sont difficiles, notre équipe peut faire appel à un vétérinaire partenaire du CHENE afin de réaliser des chirurgies, sutures et autres actes médicaux.

3. Fiche de suivi

Cette fiche est mise en place immédiatement après le premier examen afin de suivre l’animal tout au long de son parcours. Y seront consignés des éléments de suivi qui permettront de déterminer le moment le plus opportun pour son relâcher : son poids (à date régulière), la nourriture donnée, les soins et médicaments administrés ainsi que toutes les observations jugées nécessaires.

4. Convalescence et liberté

Une fois l’animal jugé viable (c’est-à-dire qu’il pourra être relâché sur plus ou moins long terme), il est suivi au quotidien par nos soigneurs et les bénévoles. Tous les jours, les soigneurs surveillent les traitements administrés, ainsi que l’état de chaque pensionnaire, jusqu’à son relâché en milieu naturel.

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